Irrigation du côlon et microbiote

Notre microbiote est composé de 100 000 milliards de bactéries vivant au sein de notre tube digestif

Celui-ci chemine de la bouche à l’anus. La partie qui en contient le plus est le côlon et celle qui en contient le moins est l’estomac, car son pH est très acide donc peu de bactéries survivent dans un milieu acide comme celui-ci. 

Nous hébergeons 100 fois plus de bactéries que de cellules dans notre corps, qui pèsent entre 1 à 2 kg dans notre ventre. Il contient aussi des virus, des champignons, des protozoaires… Tout ceci est bien normal, lorsqu’ils représentent des proportions acceptables, par rapport aux bonnes bactéries. 

Notre microbiote constitue notre identité dès notre naissance.

“Nous avons plus d’ADN bactérien que d’ADN humain” Stephen M.Collins – Université Mc Master – Canada.

Ce chercheur affirme que “(…) le microbiote influence le cerveau. Ces bactéries influencent qui nous sommes et comment nous sommes”.

Lien ventre – cerveau

Il est normal et bénéfique d’évacuer chaque jour une certaine quantité de « microbiote circulant », altéré, dégradé donc potentiellement pro-inflammatoire lors de chaque selle. Cette évacuation est nécessaire, comme « un service d’épuration » sans lequel notre microbiote aurait du mal à survivre et à se régénérer.

Nos microbes sont nourris par des fibres pré-biotiques apportées par une alimentation riche en légumes et fruits notamment. Chaque perturbation du transit (constipation, diarrhée, alternance des deux) révèle une perturbation du microbiote qui peut s’accompagner potentiellement de troubles anxieux voire dépressifs.

Il est absolument impossible d’éliminer 100 000 milliards de bactéries avec un lavement à l’eau.

En revanche, tous les dérèglements dans le ventre (dus à une alimentation inadaptée à nos besoins physiologiques de base, à des prises répétées d’antibiotiques ou autres médicaments, au stress…) perturbent fortement notre microbiote et entrave la connexion ventre-cerveau, fondamentale pour notre bien-être digestif, immunitaire et nerveux.

100 000 milliards, c’est 1000 fois plus de bactéries dans notre corps que  d’étoiles dans notre galaxie.

Il est aujourd’hui scientifiquement prouvé qu’un microbiote dégradé est impliqué dans le déclenchement de pathologies de civilisations de plus en plus fréquentes comme : 

  • l’obésité,
  • la dépression,
  • l’autisme,
  • le diabète de type II,
  • Parkinson,
  • Alzheimer,
  • l’hyperactivité
  • et bien sûr tous les troubles digestifs.

Il est même possible de diagnostiquer les deux maladies d’Alzheimer et Parkinson en étudiant le microbiote et la muqueuse intestinale.

Notre ventre dans son ensemble représente un 2ème cerveau appelé système nerveux entérique, activement étudié par les neuroscientifiques contemporains.

On sait qu’il contient 200 millions de neurones et qu’il produit plus de 20 neuromédiateurs responsables de nos humeurs au quotidien.

90% des échanges entre le ventre et le cerveau sont initiés par le ventre.

Par conséquent, la plupart des états anxieux et angoissés sont générés par un ventre en souffrance qui ne peut plus synthétiser correctement les neuromédiateurs, notamment la sérotonine, responsable de notre détente et de notre joie de vivre.

Cette sérotonine est ensuite transformée en mélatonine, neuromédiateur indispensable pour un sommeil de qualité.

La carence en sérotonine, en cas de constipation par exemple, affecte la quantité de mélatonine donc la qualité du sommeil.

De très nombreux chercheurs actuels sont d’accord : notre alimentation influence notre microbiote qui impacte notre état psychique. 

Pour résumer : un ventre qui ne va pas bien met à mal nos humeurs et notre sommeil, bref. Notre quotidien tout entier.

Comment prendre soin de votre ventre ?

Pour prendre soin de son ventre, et donc améliorer la qualité de son sommeil et de ses humeurs… pas de pilule magique qui équilibrerait à la fois corps et psychisme ; pas de probiotique miracle pour enrichir un microbiote appauvri par une alimentation trop sucrée, trop transformée mais aussi par des antibiotiques trop fréquents…

Mais ça vous le saviez, n’est-ce pas ? 

En revanche, voici deux solutions ultra efficaces, et complémentaires :  

1. Dans un premier temps, choisir les bons aliments que l’on met dans son assiette au quotidien est et restera le meilleur moyen de faciliter sa digestion, et se sentir bien dans sa peau, dans ses intestins, dans sa tête.

Quelques conseils alimentaires pour répondre au mieux aux besoins de votre corps : 

  • Privilégiez les légumes et les fruits, à volonté, de toutes les couleurs, crus, cuits (vapeur pour les légumes, avec une bonne huile de haute qualité pour l’apport en acide gras comme l’huile de noix par exemple). Le mieux, c’est bien-sûr de manger des fruits et légumes de saison et biologiques pour profiter au maximum de leurs vitamines et minéraux et éviter les pesticides. 
  • Essayez autant que possible de remplacer les protéines animales par des protéines végétales (quinoa, amandes, noix, pois chiche, tempeh, tofu…) Notre corps n’est pas fait pour manger autant de viande que ce que nous avons, de façon générale, pris l’habitude de manger au quotidien. Les protéines animales ne conviennent ni à notre système digestif ni à notre physiologie. Je partage avec vous plein de recettes sur mon compte Instagram.
  • Ecoutez votre corps lorsque vous avez mangé : il vous parle ! Des douleurs intestinales après avoir manger du pain, des pâtes, une pizza ? C’est « normal » et malheureusement, de plus en plus fréquent. Le gluten est riche en proline et en gliadine, deux acides aminés extrêmement difficiles à digérer qui comptent parmi les acides aminés non essentiels puisque le corps peut les synthétiser. C’est cette teneur élevée en proline et en gliadine du gluten qui empêche une dégradation complète de la protéine par les enzymes digestives. Vous pouvez tenter une période sans gluten pour voir comment votre corps réagi. Pour la petite anecdote, les participants à mes Cures de jus Reliances me confirment tous la même chose : dès la descente alimentaire avant même de commencer la cure de jus, le confort digestif se fait immédiatement sentir dès l’arrêt du gluten. 

Pour approfondir le sujet et bénéficier de conseils personnalisés selon votre situation et vos maux, prenons rendez-vous ensemble pour un bilan naturopatique, en présentiel dans mon cabinet à Aubière ou via Zoom.

2. Deuxième solution : l’irrigation du côlon.

Les matières anciennes, dures, collées et incrustées dans le côlon sont difficiles à sortir à cause des boucles, des recoins, des plis, des cryptes, de la longueur ainsi que du diamètre du colon.

Aussi, beaucoup de côlons ont un péristaltisme (c’est‐à‐dire un dynamisme) diminué ou des spasmes.

L’irrigation du côlon vient pallier les insuffisances du côlon et le rééduque.

Elle est nécessaire à l’évacuation de ces matières et de ces gaz qui ne sortiraient pas naturellement. Contrairement aux antibiotiques, elle ne détruit pas la flore intestinale ni ne détériore le microbiote. Au contraire, elle lui permet de s’équilibrer et de s’auto-générer. Elle ne dilate pas le côlon : c’est une pratique très sécurisée. C’est l’accumulation de matières fécales et de gaz qui peut-être dangereuse pour la santé en perturbant votre précieux microbiote.

Je m’y suis formée en 2011 tant elle est complémentaire avec la mise en place d’une alimentation hypo-toxique. C’est aujourd’hui la prestation la plus demandée par mes consultants. 

Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page dédiée à l’irrigation du côlon sur mon site et n’hésitez pas à visionner la vidéo ci-dessous pour des explications plus pratiques. 

J’espère que ce sujet, (que je trouve passionnant 😉 vous aura intéressé et si vous êtes curieux, n’hésitez pas à regarder cette vidéo Youtube : microbiote et psychisme

A bientôt ! 

Jacqueline

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